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Topos d'escalade et d'alpinisme classique

Topo escalade et alpinisme classique

Traversée pointe d'Areu - pointe des Arbennes

Cette traversée peu classique et très peu documentée n'est pas à mettre entre toutes les mains, non pas à cause de la difficulté technique mais du fait du rocher extrêmement friable sur la partie difficile (proche de la pointe des Arbennes) : un vrai tas de cailloux !
Pourtant avec quelques précautions un peu de mental et une bonne habitude du terrain d'aventure total, il s'agit d'une traversée reliant deux sommets marquants du nord du massif des Aravis, enchainement logique et assez rapide après la longue et sauvage montée à la pointe d'Areu par le passage du Saix et la cheminée d'Areu.
Ne vous attendez pas au beau calcaire de l'arête du Doigt de la pointe Percée : c'est tout l'inverse. Si la première longueur clé vous impressionne, la boucle de randonnée alpine (sans escalader l'arête finale) qui fait redescendre par les pentes exposées sud-est est déjà magnifique.
La vue est extraordinaire sur la montagne de Chérente et les Bornes à droite, les Aravis et la pointe Percée impressionnante en face et bien sûr la vallée de l'Arve, le massif du Mont-Blanc et la multitude de sommets des Fiz et des Dents du Midi sur la gauche.
Réalisée en octobre 2021, je la décris dans le sens qui me parait le plus logique, du nord au sud (voir description technique). La traversée effectuée en sens inverse du sud au nord, aura surtout l'avantage de présenter les passages les plus difficiles à la montée, mais l'inconvénient de devoir descendre le premier ressaut par un rappel de 15 m avec des ancrages pas forcément simples à trouver dans du rocher délité.

Lire la suite : Traversée pointe d'Areu - pointe des Arbennes

Traversée du Pelvoux

Article écrit en 2011 : l'évolution actuelle rapide du terrain haute-montagne peut avoir modifié certains passages, en particulier à proximité des glaciers.

La traversée du Pelvoux dans le massif des Ecrins est une ascension classique, longue, variée, incontournable. Le Pelvoux est l'un des grands sommets centraux du massif. A une montée déjà longue, à majorité neigeuse si les conditions le permettent, succède une magnifique traversée glaciaire, puis une descente très soutenue pour les jambes, avec de nombreuses manipulations de corde.

Lire la suite : Traversée du Pelvoux

Dent du Géant voie normale

L'ascension de la Dent du Géant est marquante, car elle réunit 2 ingrédients synonymes de difficulté: verticalité et altitude. La Dent du Géant serait probablement l'un des sommets, voire LE sommet de 4000 m le plus difficile si des cordes fixes n'étaient pas en place pour en faciliter l'ascension.

Néanmoins, il est nécessaire de posséder un niveau correct en escalade, certains passages n'étant pas équipés. Savoir se placer, savoir poser ses pieds limite aussi la dépense physique! On constate d'ailleurs que l'escalade libre, ici encore, rend l'ascension moins physique, comparé à un grimpé de corde certes basique mais où tout le corps est rejeté en arrière.
L'escalade au maximum en libre de la Dent du Géant est donc conseillée, le rocher est magnifique et seuls quelques mètres au-dessus du niveau moyen peuvent être faits à l'aide de la corde.
En outre, le grimpeur habitué aux manips de corde aura un confort accru dans la descente vertigineuse en rappels, en particulier versant sud.

La Dent du Géant depuis Torino

Difficulté:

AD si on utilise la corde, ce qui est très physique pour les bras.
D- en escalade libre, avec moins de 10 m plus difficiles.
Cotation libre: ensemble ne dépassant pas le IV+. 2 passages plus durs (2 mètres en L1, + quelques mètres dans la raide cheminée au dessus des dalles Burgener, probablement plutôt V+).

Matériel: piolet et crampons pour l'approche ; on les laisse à la "Salle à Manger". Casque.
Les grosses chaussures sont souvent préférables aux chaussons, à cause de l'escalade en fissures, et de la fraîcheur rédhibitoire.
6 dégaines doivent suffire. Quelques coinceurs, plutôt moyens et gros. 2-3 sangles.
Matériel d'assurage et de descente, sans oublier les autobloquants.

Corde :
2 solutions, voir le paragraphe descente. Le rappel de 100 m n'est plus nécessaire, depuis 2022 tous les relais sont équipés à 25 m, à la montée comme à la descente.
Pour l'approche et l'ascension, n'avoir qu'un brin de 50 m offrira légéreté et facilité. Un brin multilabel de 50 permettra en outre d'avoir le choix pour la montée de faire ou non des grandes longueurs.

Astuce: les protections sont parfois difficiles à placer (L4 / L5). Un autobloquant coulissant sur la corde fixe + mousqueton dans lequel on aura placé notre corde d'assurage permet de limiter le risque de chute.

Époque et horaires: la Dent du Géant est faisable généralement de juin à octobre, en choisissant des journées calmes. La neige fraîche est gênante, mais elle se dépose finalement peu dans cette face raide et lisse. La Dent du Géant sèche très vite. Le vent par contre peut-être très froid.
Beaucoup préfèrent partir assez tard (première benne, voire plus tard) et réaliser l'ascension en milieu de journée: on bénéficie un peu plus du soleil, mais cela implique un retour tardif au refuge, et des risques objectifs supplémentaires.
Les orages sont redoutables sur la Dent du Géant. Je préconise de partir assez tôt, on trouvera moins de monde, et la fraîcheur matinale sera vite oubliée. En outre, moins de risques d'orages, et de chutes de pierres. Et de toute façon le soleil arrive très tard dans cette face sud-ouest!
L'horaire moyen est de 9-10h sans se presser, de Torino à Torino. Un réveil vers 5-6h (suivant la rapidité du groupe) permet d'attraper la benne de retour en été. Sinon un peu plus tard mais pas trop, si on prévoit de rester au refuge.

Description de l'itinéraire:

Approche : C'est la même que pour les arêtes de Rochefort (on les enchaîne parfois avant la Dent du Géant). Après l'accès glaciaire assez court, il s'agit de remonter le socle de la Dent, la Gencive.
Depuis Torino, passage au Nord des aiguilles Marbrées, pour remonter le glacier au Nord-Est du col de Rochefort, en direction de la Dent. Chutes de pierres fréquentes vers 3500 lorsque la trace part en diagonale à gauche pour rejoindre l'attaque.

Au sommet du glacier (plus raide, crevasses), vers 3600 m, on observe un couloir évident, qui mène au col à droite d'un grand Gendarme (3665 m sur la carte).
Ce couloir peut se remonter en crampons en début de saison. S'il est sec (fréquent), le passage est environ 30 m à gauche, par des rampes et vires évidentes (quelques cairns, mais surtout des traces de passage). Ces vires entrecoupées de petits passages d'escalade facile ramènent presque au couloir au niveau du col.
Du col, on remonte sans difficulté une sorte d'arête peu marquée en direction de gros gendarme à droite de la Dent. On vient buter à droite sur un ressaut qui semble trop raide, que l'on franchit par un dièdre peu marqué en diagonale à gauche puis un passage court et raide (corde fixe) suite à un éboulement. On remonte ensuite des sortes de couloirs ou dièdres peu marqués, en se tenant toujours près de l'arête à droite qui sépare une face Nord-Ouest de la Face Sud-Ouest. Quelques pas d'escalade très courts ponctuent cette partie plutôt facile.En début de saison des rampes enneigées existent un peu plus à gauche, elles sont plus exposées aux chutes de pierres.
On débouche vers 3800 m sur une petite épaule souvent en neige, au pied de roches verticales défendant l'accès de la Salle à Manger. De là, certains traversent horizontalement à gauche et débouchent par des couloirs glacés à la Salle à Manger (crampons utiles). L'itinéraire classique part au contraire à droite (est), descend même légèrement pour contourner facilement ces ressauts et sortir à la Salle à Manger par une courte pente de neige, orientée sud-est.

La Salle à Manger est un confortable champ de neige, au pied de la face sud de la Dent du Géant. On peut y laisser ce qui ne servira pas dans l'ascension proprement dite, le matériel glaciaire.

Accès à la Dent du Géant

Dent du Géant: Accès horizontal à gauche vers une épaule. Un éboulement a modifié les 20 premiers mètres il y a quelques années, les rendant plus difficiles.
les longueurs sont décrites avec 50 m, il est possible de faire des longueurs plus courtes, c'est parfois bien mieux.
L1 (courte): Départ par une vire, puis environ 15 m raides mais avec de bonnes prises (4c max) avec un passage de 2 m plus durs (5 ?). De nombreux points d'assurages, et parfois une corde laissée en place permettent de faciliter les pas les plus durs. On retrouve un relais au pied d'un grand dièdre en ascendance à gauche.
L2: Ce dièdre se remonte sans difficulté (III+ max, 45 m), un pas plus dur au sommet du dièdre mais on contourne facilement cette difficulté en partant à gauche quelques mètres sous la vire au pied des dalles Burgener.
L3: On se situe au pied des dalles Burgener. Les remonter par la gauche (fissures, IV/IV+). On peut faire relais à 50 m, sur des vires ou en 2x25 (relais moins confortable). La corde fixe peut équilibrer pour quelques pas. Bonnes protections sur coinceurs et sur spits (espacés), très belle escalade.
L4: Au dessus de ces vires, une dalle lisse vers la gauche semble difficile. Elle se franchit par des prises petites mais franches (IV+). Grande traversée ascendante à droite (III/IV), dominant les dalles, pour rejoindre le pied d'une cheminée verticale difficile (V+ ?). On peut faire relais au pied et au sommet de cette cheminée. Bon relais au sommet (soleil matinal), à condition d'avoir géré le tirage, sinon en 2x25 plus confortable.
L5: Nouvelle cheminée raide (IV+) qui se transforme en arête qui mène au premier sommet (encore quelques pas de IV+). La corde fixe disparait à cet endroit. Plusieurs relais possibles, je file parfois directement au relais sous le premier sommet (grande longueur, attention au tirage).
L6 : accès au sommet principal. On traverse sous le premier sommet (un pas), puis petite brèche, et descente à la brèche entre les 2 sommets. Pour rejoindre la brèche, passage très raide à la descente sur 2 m, équipé d'une main courante. Nécessité de bien protéger cet endroit (il y a un spit+maillon).
Accès au sommet principal par un dernier passage équipé d'une corde.

Descente:
Demande une bonne expérience des rappels et de la lucidité. Rappels parfois en fil d'araignée, ambiance bien raide.
Depuis 2022, deux lignes de rappels (6 rappels de 25) sont équipées pour une corde de 50 m. A chaque relais chainé, un panneau indique la longueur nécessaire et la direction générale jusqu'au prochain relais : difficile de se tromper !
On trouve les 2 premiers relais en contrebas vers l'ouest sur la vire entre les 2 sommets.

Si on manque de temps et qu'on ne sort pas, on peut descendre dans la voie de montée. Plus long et gênant pour d'autres cordées, mais il y a des relais chainés équipés.
On peut également descendre directement depuis le premier sommet (bon relais). Il faut 2*60m pour rejoindre la bonne plate-forme du premier relais de la descente face sud.


Accès à la Salle à Manger de la Dent du Géant
La pente de neige donnant accès à la Salle à Manger

Le dièdre de la partie inférieure de la Dent du Géant
Le Grand Dièdre de la partie inférieure de la Dent du Géant

Dent du Géant: Les dalles Burgener
Les dalles Burgener. Une cordée dans la cheminée supérieure difficile.

Dent du Géant: la cheminée dominant les dalles Burgener
La cheminée dominant les dalles Burgener à la Dent du Géant

Arête sommitale de la Dent du Géant depuis le sommet principal
L'arête sommitale, avec le sommet ouest de la Dent du Géant

Descente en rappel dans la face sud de la Dent du Géant
Descente en rappels dans la face sud de la dent du Géant

Traversée N-S des Aiguilles Rouges d'Arolla

La traversée des aiguilles Rouges d'Arolla est la belle course de ce secteur au Nord-ouest d'Arolla. Elle n'est pas très difficile techniquement mais elle est longue et engagée, sur des arêtes aériennes qui offrent une ambiance sans pareil et des vues splendides sur le lac des Dix et sur les sommets proches du Valais.

Lire la suite : Traversée N-S des Aiguilles Rouges d'Arolla

Arête Sud du Moine

L'aiguille du Moine se découpe bien au dessus de la Mer de Glace et présente l'un des plus beaux panoramas du massif du Mont-Blanc, du bassin de Talèfre jusqu'aux aiguilles de Chamonix en passant par la vallée Blanche et les hauts sommets du massif. Esthétique mais sans difficultés majeures d'ascension, cette aiguille est étonnamment relativement peu fréquentée si l'on considère que le refuge de départ est l'un des mieux placés du massif, que la course est assez courte (voie normale) et quasiment sans approche, que les dangers objectifs sont faibles (quelques chutes de pierres toujours possibles).

Lire la suite : Arête Sud du Moine

Le Mont Tondu, voie normale depuis Tré-la-Tête

Article écrit en 2009 : l'évolution actuelle rapide du terrain haute-montagne peut avoir modifié certains passages, en particulier à proximité des glaciers.

Le Mont Tondu est pour beaucoup l'un des premiers sommets d'alpinisme réalisé. Entraînement et acclimatation avant de réaliser des sommets plus hauts ou plus ambitieux, ou simple plaisir de venir à l'extrémité sud du massif du Mont-Blanc ? En tout cas le secteur est sauvage, et le Mont Tondu ne se laisse pas gravir sans résistance : il faut d'abord aller le cueillir, en traversant tous les étages de la montagne depuis le val Montjoie. La variété des terrains pour y monter - forêts, alpages, éboulis, glaciers, arête neigeuse, arête rocheuse - et les vues magnifiques, en font un sommet de choix pour faire découvrir la haute-montagne aux très bons marcheurs.

Lire la suite : Le Mont Tondu, voie normale depuis Tré-la-Tête

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Olivier Dufour - Guide de Haute-Montagne indépendant
Formation
: ENSA Chamonix promotion 2004
Siret : 440 610 160 00036
RC Pro : Lycéa Sports
Membre du Syndicat Interprofessionnel de la Montagne - Chambéry

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