Tout passionné de montagne rêve d'emmener un jour sa famille découvrir les hautes cimes. Au début du mois d'août, 2 parents et 3 enfants ont pu admirer les sommets suisses du massif du Mont-Blanc et gravir pour certains l'aiguille du Tour (3542 m).
Après une première approche de la marche glaciaire, en famille sur la mer de glace, l'idée d'aller plus loin et de partir 3 jours en haute-montagne avait germé pour Fabien. Cette année nous organisions donc avec Alta-Via le parcours des glaciers d'Orny et de Trient, avec comme moment fort l'ascension de l'aiguille du Tour, l'un des beaux sommets de cette partie du massif du Mont-Blanc.
Les jeunes, 10, 13 et 15 ans, ont du faire preuve de volonté, car les glaciers sont étendus et demandent parfois une bonne endurance. Passée la première journée ludique, avec l'escalade granitique et le charme de la cabane d'Orny, la météo du lendemain ne nous a pas permis de faire le Tour des aiguilles Dorées, nous nous sommes rabattus sur le Roc des Plines (3294 m). Dans une ambiance austère, juste avant l'arrivée du mauvais temps, Olivier et son père Fabien luttaient contre l'appréhension du vide pour gravir ce petit sommet rarement fait, entre les bassins de Trient et de Saleinaz. Le retour de toute la famille depuis le col des Plines fut rapide, et nous ne regrettions pas de nous être levés tôt car la pluie a commencé lorsque nous étions bien installés sous la couette pour la sieste ! L'après-midi à la cabane de Trient se déroula entre discussions, apprentissages de techniques de montagne, et surtout jeux de société, à près de 3170 m !
Le lendemain, le grand beau temps et un regel correct laissaient présager une belle journée de montagne. Partis aux aurores, nous traversions le long glacier de Trient : une fois passée l'excitation du lever de soleil, il fallait motiver les troupes en allant découvrir les plus belles crevasses. C'est finalement au col Purtscheller (3383 m) que la motivation de certains s'est éteinte. Difficile de quitter son petit monde lorsqu'on est adolescente ! Mais la vue depuis ce point, sur le Mont-Blanc, sur les sommets du Valais, sur les Alpes Bernoises, valait de toute façon le déplacement.
C'est donc avec l'aîné, la cadette et leur papa, que nous avons effectué les derniers mètres glaciaires avant la rimaye, puis l'escalade du rocher solide de l'aiguille du Tour. L'absence de vent et le bon soleil permettait de laisser sans soucis le reste de la famille au col.
Après ce dernier effort, la plus jeune (10 ans) se dressait fièrement au sommet, pas beaucoup intimidée par le vide ! Après le coucou et les photos d'usage, nous nous regroupions tous à nouveau, pour redescendre directement au point de départ à Champex, non sans déguster un dernier rösti à la cabane d'Orny !
Les jeunes ont appris à marcher au même rythme, à suivre un itinéraire, et à gagner, par un effort parfois difficile, les plus beaux paysages. Ils ont pu observer des espaces naturels que peu de jeunes ont l'occasion de contempler : difficile de dire quelle expérience ils en tireront, mais de vivre le sens du partage, de l'effort, dans un tel cadre, leur a sûrement donné un avant goût de l'aventure humaine.
Les jeunes : Louise, Isabelle, Olivier
Les jeunes, 10, 13 et 15 ans, ont du faire preuve de volonté, car les glaciers sont étendus et demandent parfois une bonne endurance. Passée la première journée ludique, avec l'escalade granitique et le charme de la cabane d'Orny, la météo du lendemain ne nous a pas permis de faire le Tour des aiguilles Dorées, nous nous sommes rabattus sur le Roc des Plines (3294 m). Dans une ambiance austère, juste avant l'arrivée du mauvais temps, Olivier et son père Fabien luttaient contre l'appréhension du vide pour gravir ce petit sommet rarement fait, entre les bassins de Trient et de Saleinaz. Le retour de toute la famille depuis le col des Plines fut rapide, et nous ne regrettions pas de nous être levés tôt car la pluie a commencé lorsque nous étions bien installés sous la couette pour la sieste ! L'après-midi à la cabane de Trient se déroula entre discussions, apprentissages de techniques de montagne, et surtout jeux de société, à près de 3170 m !
Le lendemain, le grand beau temps et un regel correct laissaient présager une belle journée de montagne. Partis aux aurores, nous traversions le long glacier de Trient : une fois passée l'excitation du lever de soleil, il fallait motiver les troupes en allant découvrir les plus belles crevasses. C'est finalement au col Purtscheller (3383 m) que la motivation de certains s'est éteinte. Difficile de quitter son petit monde lorsqu'on est adolescente ! Mais la vue depuis ce point, sur le Mont-Blanc, sur les sommets du Valais, sur les Alpes Bernoises, valait de toute façon le déplacement.
C'est donc avec l'aîné, la cadette et leur papa, que nous avons effectué les derniers mètres glaciaires avant la rimaye, puis l'escalade du rocher solide de l'aiguille du Tour. L'absence de vent et le bon soleil permettait de laisser sans soucis le reste de la famille au col.
Après ce dernier effort, la plus jeune (10 ans) se dressait fièrement au sommet, pas beaucoup intimidée par le vide ! Après le coucou et les photos d'usage, nous nous regroupions tous à nouveau, pour redescendre directement au point de départ à Champex, non sans déguster un dernier rösti à la cabane d'Orny !
Les jeunes ont appris à marcher au même rythme, à suivre un itinéraire, et à gagner, par un effort parfois difficile, les plus beaux paysages. Ils ont pu observer des espaces naturels que peu de jeunes ont l'occasion de contempler : difficile de dire quelle expérience ils en tireront, mais de vivre le sens du partage, de l'effort, dans un tel cadre, leur a sûrement donné un avant goût de l'aventure humaine.
Les jeunes : Louise, Isabelle, Olivier
Les parents : Chantal et Fabien.
Bravo à tous !
